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Ma vie romanesque

jeudi 29 septembre 2011

Le jardin d'ysabellis, encore

Après quelques mois de jardinage intensif, le jardin d'Ysabellis sera inauguré samedi 8 octobre à 10H30. Une "cérémonie" toute en simplicité, mais où on devrait pouvoir admirer les plantes et déguster les produits qui y poussent... venez à St Etienne Lardeyrol, si vous voulez en savoir plus. Le jardin est situé derrière l'église du XIIe siècle. Une volée de marches et vous y êtes. A samedi !

vendredi 23 septembre 2011

Mon bureau d'en haut des bois

Depuis quelques semaines, on fait faire des travaux. C'est bien, des projets de longue date qui se concrétisent enfin. Evidemment, en attendant la fin, c'est bzoooooiiiing, bip bip bip bip, Clap ! Clap ! pong pong pong pong, vziouuuuuum et j'en passe. Se concentrer ? Ouille. Mais j'ai trouvé la parade. Profitant du temps sublime de ce début d'automne, je prépare mon sac, et je grimpe tout là-haut, dans la forêt. En trois petits quarts d'heure, j'ai rejoint mon nid d'aigle, et ce court laps de temps suffit pour changer d'atmosphère. Il y a toujours un abruti de geai pour alerter tout le monde de ma présence, mais j'ai pu constater que je ne gênais pas longtemps les locataires des bois. Aujourd'hui, par exemple, je n'étais pas installée depuis cinq minutes qu'un pic est venu lancer ses twit comme un désespéré, juste au dessus de ma tête. Non, la forêt n'est pas le meilleur endroit pour rechercher le silence. Mais le calme, oui. Quand j'arrive tout en haut, je choisis une pierre bien moussue (j'aime mon petit confort), je m'installe, sors ma gourde (de l'eau... déçus ?), cahier, stylo, et au travail.
Je ne dis pas que je ne suis jamais "dérangée". Parfois, j'ai la visite de mon colocataire favori : un circaète Jean le Blanc qui, tel le roi de ces forêts, ne prend jamais la peine de garder le silence. Mais quand il plane, majestueusement, juste au-dessus de ma tête, j'aimerais avoir le talent d'un Larcenet pour le croquer sur mes carnets. Graphiquement, hélas, je suis plus proche de cet autre oiseau de proie, courant dans la région, et que l'on appelle la "buse". Alors contentez vous d'imaginer.
Encore quelques jours de beau, et mon roman aura bien avancé. Ensuite, les circaètes vont migrer, et moi prendre mes quartiers d'hiver, peut-être près du poêle !

mardi 6 septembre 2011

Charivari (ter)

Et voilà, les meilleures choses ont une fin. Le charivari s'est achevé au son des bodhrans, des cornes, des tin-whistles... et des cris des enfants cherchant la solution de l'énigme brillamment concoctée par maître Robert. Dans les ruelles furieusement médiévales, on pouvait croiser un seigneur en otage poussé en avant par une horde de petits hallebardiers déchaînés, Merlin accompagné de sa buse, des danseurs, des jongleurs et même, eh oui, des lutins et des centaures. Qu'ai-je bu, vous me demandez ? mais voyons, cela n'a aucun rapport !
Merci à toute l'équipe, à Oubéret, aux danseurs, ainsi qu'à la toute jeune libraire de "il était une fois" !